Lâcher prise & développement bactérien #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

31 mai 2015 : 4 mois que je suis à Lyon…

Ce dont je pensais vivre, soit une colocation basée sur l’entre-aide s’avère ne pas être si simple que je l’avais imaginé. Le mode de vie de mon coloc est tellement à l’opposé du mien et même si chacun apprend sans doute de l’autre, il est difficile d’être en accord. Et puis, peut-on véritablement aider l’autre ? J’en suis pas moins sûre, du moins pas de la manière dont je l’avais envisagée. Encore une fois, j’étais partie pour faire passer les besoins de l’autre avant les miens. Erreur. 

La situation me renvoie en pleine face mes croyances erronées et me pousse à penser à moi, pas de manière superficielle, pas en m’offrant un cadeau de temps en temps. Non. Penser à moi au quotidien, dans chacun de mes gestes, chacune de mes pensées. Ca n’est pas de l’égoïsme mais du respect et de l’amour de soi.

Ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à une situation « surréaliste ». Je suis née dans un contexte surréaliste et je reproduis sans cesse ce même schéma au sein de mes expériences. Bien que chacune d’entre-elles prenne une forme différente, le résultat est le même. Sauf que dans cette situation présente, lasse de lutter comme je l’ai toujours fait auparavant, je lâche prise…. pour la première fois je lâche encore et encore jusqu’à ce que tout n’ait plus aucune importance. Je vais au delà des limites que je m’étais inconsciemment fixées. Sacré exercice pour le mental qui aime contrôler.

Tout ceci, je ne le vois pas toujours sous cet angle et je vous avoue que des fois je n’en peux plus. Notamment lorsque je suis fatiguée et que je dois faire face à d’autres difficultés. Mais chacune des mes expériences m’ouvre encore plus la porte à une dimension supérieure. Et lorsque je récupère de l’énergie, je perçois clairement ce que la vie ou mon âme cherche à me faire comprendre. Ces instants sont tellement libérateurs qu’ils m’emplissent de joie, même lorsque la situation est critique.

Ces dernières semaines, ma vie s’était résumée à la bouffe, les courses et l’entretien de l’appartement. Tout ce qui a de plus fun ! 

Entendre quotidiennement mon coloc parler d’alimentation et de maladies a fait que je ne pensais plus qu’à cela moi aussi jusqu’à en faire une overdose et que je finisse par renier l’hygiénisme et la physiologie. Comprendre le fonctionnement de notre corps, c’est passionnant et même essentiel mais pas quand cela devient une obsession qui te pourrit la vie. Ce renoncement n’a pas duré longtemps, quelques heures, quelques jours tout au plus où je ne voulais plus en entendre parler. Besoin d’une pause.

Je me suis déconnectée de la matière, enfermée dans ma chambre, calfeutrée sous ma couette je suis passée de l’autre côté, dans le monde du subtil et m’y suis plonger entièrement. J’ai arrêté de manger, la bouffe me dégoutait. Cela m’a permis de me recentrer et de me faire prendre conscience que je dois trouver un équilibre entre les deux et que renier l’un ou l’autre ne m’est en rien bénéfique. Une série d’événements s’est alors enchainée, des rêves prémonitoires troublants, la rencontre d’un ami virtuel de plusieurs années et l’opportunité future de participer à des activités que je recherche, en lien avec le subtil.

Côté ménage & quotidien, je ne me prends plus la tête. C’est un peu le bordel à l’appart mais je m’en fiche (Rien à foutre : L’ultime voie spirituelle, vous connaissez ce livre ? Il m’a l’air sympa !). Je lâche prise malgré mes difficultés à répondre à mes besoins dans un contexte qui ne m’est pas favorable. Heureusement, je me suis crée mon petit sanctuaire personnel au sein de ma chambre que j’aménage petit à petit.

​Rien à foutre : l’ultime voie spirituelle 

John C. Parkin

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

Financièrement, j’ai passé un mois difficile où l’abondance fut bloquée. J’ai commencé le mois avec une galère qui m’a privé de 429 euros, soit quasiment la valeur de mon RSA. Un problème que je n’ai pas su régler par manque de preuves et par mes difficultés personnelles qui font que je n’arrive pas gérer certaines situations, comme celle de devoir passer un coup de téléphone par exemple. Je m’en suis voulue de ne pas être capable d’affronter la situation, me demandant pourquoi je me retrouvais une fois de plus dans la galère alors que je commençais à voir le bout du tunnel, je venais même de me faire un très beau cadeau, l’achat d’Igor, mon appareil photo – à ce propos, je me languis du jour où Igor et moi feront des clichés aussi magnifiques que celui illustrant cet article.

Finalement j’ai renoncé et j’ai accepté la perte de cet argent. J’ai passé un mois à puiser par-ci, par-là pour m’acheter à manger tout essayant de garder confiance en l’avenir.

Le pouvoir du moment présent

Eckhart Tollé

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

Hier, je repensais à cette perte d’argent et me disais qu’un jour ça se règlerait tout seul, qui sait… ou pas. Bref, pas d’autre choix que de lâcher prise. Le soir même, mes 429 euros étaient de retour sur mon compte, au bout d’un mois. Heureuse et soulagée.

Je sais que j’ai un problème avec l’argent et qu’il me faut me délester de mes vieilles croyances. La vie de mon coloc, bien que démesurée à mon sens, m’aide à percevoir les choses d’un autre point de vue. Ce que j’obtiens en des mois, il l’a en un claquement de doigt de par son entourage sécurisant. Ce n’est pas une critique, juste une constatation.

Ca me fait bizarre ce quotidien ou valse l’argent de tous les côtés. J’ai toujours vu mes parents en grande difficulté financière, petite il m’arrivait plus souvent de prêter mon argent à ma mère que d’en recevoir. Drôle de situation… J’ai reçu beaucoup d’amour de par ma mère ainsi qu’une grande ouverture à la vie et spirituelle mais matériellement ce fut le néant total. Je me suis toujours débrouillée toute seule pour obtenir ce dont j’avais besoin. Et si je compare avec mon coloc, je me rends compte que nous avons vécu les deux extrêmes et que chacun de ses deux contextes a ses avantages et ses défauts.

Je suis persuadée que cette sur-abondance est un frein à sa guérison. Le fait d’avoir tout à disposition ne le pousse pas à se tourner vers lui-même, à puiser au fin fond de ses ressources intérieures, ni à profiter pleinement ce dont la vie lui offre. Je le sens clairement dans son quotidien et dans son approche de la vie. De mon côté, je suis freinée d’une par le stress engendré, par la peur qui me submerge lorsque mon porte-monnaie est vide. Je n’ai pas maman, papa comme issue de secours, je n’ai rien d’autre que ma foi, le lâcher prise, la confiance. Et d’autre part parce que j’ai comme l’impression d’avancer à deux à l’heure… Un juste milieu entre nos deux mondes serait parfait. J’ai des choses à apprendre de cette situation, sans aucun doute et j’y travaille, croyez-moi

2 juin 2015…

Parlons de santé, puisque c’est tout de même le but de cette catégorie d’articles. Si je remonte quelques mois en arrière, j’étais tellement épuisée cognitivement que je n’étais plus capable de lire un livre, d’écouter une vidéo sans faire de multiples pauses, de rédiger un article. J’avais perdu toute concentration et je n’arrivais plus à traiter les informations que recevait mon cerveau. Je suis encore loin d’avoir retrouvée toutes mes capacités intellectuelles mais il y a une nette amélioration. Je réécoute enfin des vidéos autres que celles de Thierry, parfois un film. Je me suis remise doucement à la lecture et à l’écriture. J’arrive mieux à gérer mon quotidien sans ce brouillard dans ma tête, ce découragement permanent. Plusieurs facteurs ont contribué à cette amélioration : mon alimentation qui évolue jour après jour, le repos même si mon rythme de sommeil n’est pas le plus physiologique et les mélanges de plantes que je prends depuis plusieurs semaines.

Je commence à être quelque peu embêtée par les « allergies saisonnières ». Crises d’éternuements, mucus dans les yeux, le nez, la gorge, une petite gène respiratoire mais c’est relativement supportable à côté de ce que j’ai pu vivre par le passé. Que du positif.

Hier, lundi premier juin, j’ai entamé un défi de 21 jours dans lequel j’épure mon alimentation (quoi encore ?!! ). Suite à cette récente vidéo de Thierry sur les intestins – c’est décidément un sujet qui me passionne – et par ma propre expérience personnelle, je comprends de mieux en mieux ce qu’il se passe à l’intérieur de mon corps. Mon fameux jus de chou consommé lors de la cure de jus a révélé la présence en masse de bactéries dans mes intestins. Pour ceux et celles qui n’ont pas suivie l’histoire, je m’étais préparée un bon litre de pomme / chou rouge. S’en étaient suivis plusieurs jours de crises de gaz et de renvois d’une dizaine de minutes toutes les deux heures environ, je pouvais plus m’arrêter. Une nuit, je me suis sentie très mal avec des douleurs au ventre, au point de me demander s’il ne fallait pas que j’appelle à l’aide. J’étais seule cette nuit là et j’avoue avoir eu peur. Jamais il ne m’était arrivé un truc pareil. Les désagrements étaient la réaction du souffre contenu dans le chou au contact des bactéries, révélant du coup la présence de bactéries dans l’intestin grêle.

Ces bactéries ne sont pas pathogènes, c’est à dire qu’elles ne sont pas dangereuses. Elles se trouvent habituellement dans le colon mais pour plusieurs raisons elles remontent dans le grêle, là où elles ne devraient pas s’y trouver, empêchant le bon fonctionnement de celui-ci, de l’absorbtion, de l’assimilation. Tout est merveilleusement bien expliqué dans la vidéo avec plein de détails, je vous laisse l’écouter.

Mon alimentation actuelle bien qu’étant faite de 90% de fruits et légumes n’aide pas à éradiquer les bactéries qui se nourrissent de ce que nous ingérons, particulièrement les sucres complexes, les céréales et les amidons. Jusqu’à présent, je mangeais encore régulièrement des pommes de terre bien que délaissées au profit de patates douces (qui contiennent également des amidons), de bananes pas suffisamment mûres et de temps en temps de céréales sans gluten. Du miel pour ces bactéries. L’un des premiers principes à appliquer, c’est de les affamer en favorisant les aliments qui sont assimilés le plus tôt possible, soit dans la partie haute de l’intestin grêle. Plus vite ils seront digérés, moins ils profiteront aux bactéries. On se tournera donc principalement vers des sucres simples, soit des fruits aqueux et acides. Donc adieu céréales, pommes de terre, patates douces et bananes pour le moment (la banane est un fruits semi-complexe qui doit se consommer très mûres, or la texture me pause problème, je préfère donc m’en passer). Les légumes crus me sont encore difficiles à digérer, c’est pourquoi je privilégie les jus et le cuit vapeur.

Mais l’alimentation à elle seule ne suffit pas. Une fois ces bactéries installées, il faut les déloger. Pour se faire, Thierry propose quelques plantes antifongiques spécifiques : l’allicine (substance contenue dans l’ail), la berbérine, l’huile essentielle d’origan, le neem et la cannelle de Ceylan et d’alterner les cures de ses plantes. Je vais en premier lieu opter pour ce que j’ai disposition, soit la cannelle et l’ail. Enfin, le mélange de plantes balai intestinal et les lavements restent essentiels en cas de faiblesse du péristaltisme pour éviter toute stagnation. 

Passionnant non ?

J’entame donc un nouveau « programme » sur 21 jours – et certainement plus mais parait-il qu’il faut 21 jours au corps pour intégrer une nouvelle habitude – avec modification de mon alimentation, de mon hygiène de vie ainsi que l’ajout de quelques plantes.

Je m’arrête là pour aujourd’hui.

A bientôt et merci pour vos messages d’encouragements, c’est toujours un plaisir de les lire ! <3

Comment faire du beurre clarifié ou ghee

By Philosophine | Recettes , Se nourrir

​Aujourd’hui, je vous explique comment faire son propre beurre clarifié ou ghee. Vous allez voir, c’est tout simple et pas cher.

Bien que désirant ne plus consommer aucun produit animal, j’ai récemment ajouté le ghee à mon alimentation dans le cadre de la régénération et notamment celle des dents parce que comme il l’est mentionné dans cet article, le ghee a beaucoup d’avantages.

​Je ne vais pas les énumérer ici, je vous laisse faire vos propres recherches. Sachez juste que le ghee est dépourvu de caséine, qu’il est bien meilleur à la santé que le beurre traditionnel et qu’il se conserve plusieurs mois à température ambiante.

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Ma routine santé du moment #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

Dans mon article précédent j’évoquais les idées en vue d’améliorer le quotidien de la colocation régénère. Quelques changements ont été apportés nous facilitant la vie à tous les deux, mon coloc et moi.

Nous nous sommes mis d’accord pour que je l’aide dans son quotidien. Notamment pour les courses et l’épluchage de légumes en plus de la confection des jus. 

ma routine santé

Ce qui lui évite de faire appel à des inconnus et me permettant une meilleure organisation et gestion de la cuisine. L’équilibre devrait se faire petit à petit.

De mon côté, j’ai mis en place une petite routine, disons plutôt un fil conducteur que j’adapte chaque jour en fonction de mes besoins et des événements extérieurs.

Connaissez-vous les « morning routine » ? Un phénomène qui fait fureur chez les midinettes youtubeuse. Le principe est de filmer sa routine de matin, du réveil au moment de partir au lycée en passant par le petit déjeuner, la douche, les lonnnnngues séances make-up… Allez donc en visionner quelques unes, ça vaut le détour ! Si j’avais le courage et les moyens techniques, je vous l’aurais bien faite en version apprentie régénérée, ça aurait pu être très drôle. En attendant que je me décide, voici ma « day routine » du moment (comme d’habitude, je n’incite personne à me suivre mais à trouver ce qui lui convient). 

Le brossage à sec de la peau

C’est la première chose que je fais au réveil – après le pipi. :p Ça stimule, remue la lymphe, nettoie la peau en profondeur (voyez un peu toutes ces particules qui volent !) et réchauffe le corps. Pour se faire, j’utilise une brosse pour le corps et une brosse pour le visage, plus douce. J’en profite pour brosser mes cheveux alliant démélage, massage du cuir chevelu et répartition du sébum sur les longueurs.

L’oil pulling (ou bain de bouche à l’huile) :

Deuxième geste important de la journée. J’utilise l’huile de coco que je garde en bouche au minimum 20 minutes et je termine par un léger brossage avec un dentifrice fait maison. Je ne m’attarde pas plus sur le sujet, je prépare une page spéciale destinée à la régénération des dents rassemblant diverses informations pertinentes.

Plantes et compléments :

Je me suis confectionnée quelques uns des mélanges de Thierry Casasnovas que l’on trouve chez ABC de la nature. J’ai acheté les plantes principalement à l’herboristerie du Valmont. J’ai opté pour Balain intestinal, Inflestins, Glandes endocrines, Glandes surrénales, Lymphe, Os et Structure et Cerveau et système nerveux avec de la poudre de ginkgo biloba made in Brasseitte (p’tit clin d’oeil au tonton). Ajoutons à cela des gélules de Rhodiola et d’huile de foie de morue et quelques gouttes des mélanges du docteur Morse (Lymphatic system & Gland Tonic) que m’a donné mon coloc.

Psyllium

Une bonne cuillère à soupe de psyllium dans un grand verre d’eau tiède tous les soirs pour faire de beaux popos bien moulés le lendemain – et au passage, passer un coup de balai dans les intestins

Les jus verts

Pris en entre 12h et 14h, ils constituent mon premier repas de la journée. Jusqu’à maintenant j’y ajoutais quelques pommes pour adoucir le gout de la verdure. Or, depuis ma cure de jus et la découverte de nouvelles recettes, j’ai remplacé les pommes par de l’eau de Quinton pour un jus bien vert et légérement salé. Parfait pour se reminéraliser.

Les repas

C’est vraiment au feeling que je décide de ce que je vais manger. Je n’ai pas d’heure, je m’adapte selon mes besoins et mes activités. Dans l’ensemble, je mange relativement peu du moins si je compare à une alimentation traditionnelle ou encore avec mon coloc qui avale de sacrées belles quantités de légumes par jour. Mon alimentation est faite de 90% de fruits et légumes crus ou cuits vapeurs, des jaunes d’oeufs, quelques graines et noix, de la graisse sous forme d’huiles et notamment l’huile de noix de coco et parfois quelques aliments moins physio selon mon état émotionnel.

La coco fraîche

Mon caprice du moment. Je m’en fais une par jour. Soit je bois l’eau et mange la chair à part. Soit je mixe le tout pour en faire un lait onctueux auquel je rajoute une cuillère de beurre de coco. Si j’avais les moyens, je ferais une monodiète ! Mais à 2,5 euros la coco, c’est déjà un grand privilège de pouvoir s’en offrir une quotidiennement pour un temps.

Le kéfir

Excellente boisson probiotique, elle fait désormais partie de mes habitudes. Je prépare 1L tous les 10 jours environ. Pour en savoir plus sur la fabrication du kéfir, je vous recommande cette page : Le kéfir de fruits ou kéfir d’eau.

Le sport

J’ai toujours été une grande marcheuse, j’aime ça. Depuis que je suis en ville, je marche encore plus et quotidiennement, évitant les transports en commun dès que je le peux. La marche c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Ayant l’intention de muscler et modeler tous les corps, j’ai opté pour quelques exercices quotidiens de fitness et autres trucs du genre dont je ne connais les thermes exacts, le sport n’ayant jamais été mon domaine de compétence.

Les lavements

Au besoin. Une, deux fois dans la semaine ou pas du tout. A ce propos je vous renvoie à cet article : Un détraqueur dans mon ventre.

Le bain dérivatif

Je n’ai pas toujours le temps de le faire le matin, c’est pourquoi je suis en train de le mettre en place dans ma routine du soir. De plus, refroidir le corps facilite l’endormissement. A ce sujet, un article qui pourrait vous intéresser : L’incontournable bain dérivatif.

Méditations, réflexions & lectures

Je médite beaucoup dans l’action, c’est à dire pendant la marche, les tâches ménagères etc. Mais j’essaie également de me poser et de me recentrer. Un exercice que j’aime beaucoup est l’une des variantes de L’exercice de l’arbre permettant l’ancrage. Il fût un temps où je lisais beaucoup de livres sur les capacités du cerveau humain, mon premier dans ce domaine : Psycho-cybernétique. J’ai beaucoup aimé cette brève période de ma vie ou je découvrais le potentiel humain, la loi d’attraction etc… mettant en oeuvre de nombreux exercices avec succès.

Puis ma vision de la vie s’est élargie vers quelque chose de plus spirituel, de divin. J’ai laissé tomber ces pratiques de développement personnel qui prône la réussite. Aujourd’hui, je réintègre quelques uns des petits exercices de visualisation et d’auto-hypnose adaptés cette fois à ma nouvelle compréhension de la vie. Je suis convaincue que c’est en alliant plusieurs domaines (physiologie, spiritualité, développement personnel, ésotérisme etc…) qu’on peut comprendre le but de notre existence, et accomplir ce pourquoi nous sommes ici, sur Terre.

L’exploration d’un seul de ses domaines est limitant. Actuellement je le lis deux livres : Se nourrir en conscience, de Gabriel Cousens et Le Livre des Tables : Les séances spirites de Jersey, de Victor Hugo soit deux domaines totalement différents mais tout deux passionnants.

Les rythmes de sommeil

Trouver un rythme physiologique que je n’ai jamais eu. J’ai toujours eu des soucis d’endormissement d’aussi loin que je ne me souvienne. Petite déjà je mettais heures à m’endormir, je ne faisais jamais de sieste. Je ne m’endormais jamais dans la voiture comme la plupart des enfants en bas âge. Je n’étais pas non plus hyper-active, les yeux toujours grands ouverts je passais mon temps à observer le monde qui m’entoure. 28 ans plus tard, ça n’a guère changé. Si ce n’est que j’ai vécu comme une noctambule durant une bonne dizaine d’années. Fatiguée le jour, en pleine forme la nuit… Dérégulation des fonctions du cortisol.

J’essaie donc de reprendre un bon rythme, petit à petit, sans trop me brusquer ni me frustrer jusqu’à atteindre mon rythme physiologique. Ma première étape est d’arriver à ne plus manger après 21h30, couper l’ordi avant 23h, me coucher avant 23h30 et me lever avant 9h le lendemain matin.

Et voilà ! Avec toutes ces petits choses mises en place, je devrais me sentir mieux au cours des prochaines semaines. Comme je l’ai mainte et mainte fois dit, le but de la régénération n’est pas la recherche d’une pureté ni d’un idéal. Le régénération doit permettre à chacun d’être en mesure d’exploiter son potentiel humain et de jouir de la plus belle des vies terrestres. Tout simplement.

On se retrouve bientôt ! 

Mon dentifrice reminéralisant.

By Philosophine | Beauté Santé , Je me régénère

Dans le cadre de mon défi de la régénération des dents, je me suis concocté un dentifrice reminéralisant, une recette faite à partir de différentes sources trouvées sur le net. Cette recette contenant plusieurs poudres abrasives alors si vous souhaitez l’utiliser, évitez le brossage intensif. Privilégiez un bain de bouche et un brossage doux.

L’huile de coco :

Anti-bactériennne, elle est très appréciée des adeptes de l’oil pulling (bain de bouche à l’huile), elle fait une excellent base de dentifrice et favorise une bonne hygiène dentaire. Vous trouverez l’huile de coco en boutique bio, privilégiez-la crue. Grande consommatrice de coco, j’achète la mienne en pot d’1L sur le site Keimling*. La qualité est excellente.

*Edit : Hélas, Keimling n’exporte plus en France… snif.

Le carbonate de calcium

Reminéralisant. Abrasif, il permet d’éliminer les impuretés et la plaque dentaire. On le trouve pour quelques euros dans certaines pharmacies (celles qui font des préparations) ou en ligne.

Le bicarbonate de soude

Abrasif, il permet d’éliminer les impuretés et le plaque dentaire. Il a aussi pour avantage de neutraliser l’acidité. (Attention ! Vérifiez que votre bicarbonate est « alimentaire » et non « technique » comme celui de la photo.)

La terre de diatomée

Reminéralisante grâce à la silice et aux oligo-éléments qu’elle contient. Egalement abrasive. Vous la trouverez en boutique bio, disponible aussi en ligne.

Xylitol

Issu de la sève de bouleau, le xylitol est un édulcorant naturel. En plus de son pouvoir sucrant, le xylitol aurait les propriétés de prévenir et même de guérir les caries. Je vous invite à lire cet article « Le xylitol, un sucre miracle pour les dents ? ». On le trouve en boutique bio, également sur en ligne.

HE de Tea Tree

Anti-bactérien, elle participe à l’hygiène buccale et permet le blanchissement des dents. Quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree suffiront pour parfumer naturellement votre dentifrice.

La recette

Ingrédients :

5 portions d’huile de coco
5 portions de carbonate de calcium
2 portions de bicarbonate de soude
1 portion de terre de diatomée
3 portions de poudre de xylitol
Quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree

Ustensiles :

Un bol 1 cuillère Un petit pot

Dans un bol, versez chacun des ingrédients, mélangez jusqu’à ce que la préparation soit homogène. Puis versez dans un petit pot hermétique.

Comment je l’ai évoqué en début d’article, il est recommandé d’éviter le brossage intensif et de privilégier le bain de bouche avec brossage doux.

Dans le cadre de mon défi de la régénération des dents, je commence l’utilisation de ce dentifrice dès aujourd’hui, soit le 8 mai 2015. Le goût n’est pas désagréable, attention toutefois à l’huile essentielle de Tea Trea qui parfume un peu trop à mon goût, j’en mettrais moins la prochaine fois !

Trois mois après… #Parcours d’une apprentie régénérée

By Philosophine | Je me régénère

Trois mois après… Trois moi que j’ai rejoint la ville de Lyon dans le but d’y vivre une nouvelle expérience. De retour chez moi dans la Meuse pour une semaine, c’est le moment propice pour prendre du recul et faire le point sur ma vie actuelle.

L’expérience de la colocation n’est pas aussi facile que je le pensais. Mon coloc a de lourds soucis de santé, et je ne vois peu d’améliorations malgré un contexte de vie différent. Toute fois, la situation ne me semble pas pire qu’avant non plus. Disons que ça stagne. Il y a encore trop de paramètres négatifs, d’éléments perturbateurs qui entrent en jeu dans sa vie, à mon avis. Est-ce trop tôt pour constater ? Faut-il encore laisser passer du temps pour permettre aux choses d’évoluer ? Trois mois c’est peu en définitive.

De mon côté, je m’acclimate doucement à la ville. Dans mon premier article, j’étais en quête d’un lieu pour me ressourcer mais là où je suis il n’y a pas grand chose à voir, à part des gratte-ciels. Je n’avais pas ma carte de transport et quelques difficultés à acheter des billets de métro. Les choses ont bien évolué de ce côté même si je n’ai toujours pas ma carte, les promenades en ville sont désormais l’une de mes priorités tellement elles me font du bien. Le coeur de la ville regorge de coins et recoins à explorer. J’aime particulièrement les pierres, les églises, les ruines, tous ces lieux dont la mémoire est ancrée. J’aime ressentir et écouter ce qu’ils ont à me dire. J’apprécie beaucoup l’art et l’architecture – sans rien n’y connaître – et tout ce qui est insolite, sort de l’ordinaire pour le plaisir de regarder, d’observer, de m’émerveiller. J’ai d’ailleurs le projet d’investir d’ici peu dans un bon appareil photo pour m’adonner à l’art de la photographie, ce dont je rêve depuis longtemps. Parfois, je joue à faire une marche de vision. La ville devient alors mon grand terrain de jeu. J’aime la ville, j’aime m’imprégner de son histoire, de l’art et de son côté ésotérique mais je n’y passerai pas ma vie.

La nature me manque beaucoup et c’est pourquoi il me faut faire régulièrement des coupures et repartir chez moi dans la Meuse – bien que je ne me sente pas à ma place dans cette région, les vestiges de la guerre 14/18 sont très présents, je n’aime pas l’énergie qui y règne et qui est entretenue par « devoir de mémoire ». Je n’aime pas non plus le climat ni le fait d’être confrontée à mon passé. En fait, s’il n’y avait pas ma mère, mes chats et ma meilleure amie je crois que ça ne me dérangerait pas de ne plus y mettre les pieds. Malgré tout, la nature est très présente, propice au ressourcement. Au calme, loin de mon quotidien, je prends du recul sur la situation et accueille de nouvelles idées, des solutions pour nous faciliter la vie et poursuivre l’expérience de la colocation.

Ce n’est pas facile de tout gérer. Le quotidien de mon coloc est orchestré par la maladie et les différents protocoles qu’il met en place, ne laissant peu ou pas de place au plaisir et à l’imprévu. De mon côté je ne sais faire autrement que de vivre au jour le jour, au ressenti où il m’est difficile de programmer, planifier quoique ce soit. Autant je peux avoir des routines dans des actions bien précises telles que certaines tâches quotidiennes, autant je peux être très imprévisible et me décider d’un seul coup à faire quelque chose, à partir quelque part parce que je sens que c’est le moment d’y aller. J’avoue que pour celui qui est en face de moi, il n’est pas toujours évident de me suivre.

Paradoxalement, je me repose beaucoup plus depuis que je suis à Lyon. Je me suis alignée sur le rythme de sommeil de mon coloc bien que me couchant un peu plus tard que lui, je ne joue plus à la noctambule toutes les nuits – sauf en cas de pleine lune – et je me lève plus tôt. Malgré cela, je sens que j’ai besoin de beaucoup d’heures de sommeil et j’ai vite fait de m’épuiser nerveusement. Comme la plupart d’entre-nous, j’ai le système glandulaire HS et il faudra encore du temps, du repos, du soleil… pour le régénérer. Auparavant, je me maintenais en éveil à coups de stimulants. Pour certains ce sera la café, pour moi c’était le chocolat. Toutes les nuits, j’avais besoin de mon chocolat chaud en guise de goûter nocturne en plus du goûter de 4h. Depuis que j’ai stoppé tout stimulant quotidien, je sens à quel point je suis profondément fatiguée. Je ne parle pas d’une bonne fatigue physique, celle où on s’endort à peine la tête posée sur l’oreiller. Cette fatigue qui, satisfait de ta journée, te pousse agréablement dans les bras de morphée. Non, moi je parle de cette fatigue nerveuse, celle qui t’empêche de fermer l’œil malgré la sensation d’épuisement, celle qui te met à plat sans même avoir fait d’effort, celle qui fait que tu ne supportes rien, ni les bruits, ni les mouvements autour de toi, celle qui te fait cogiter des heures avant de tomber dans le sommeil et qui te laisse sans énergie au réveil.

Les périodes où je me sens bien et où je suis en forme physiquement et nerveusement, j’arrive à gérer le quotidien sans trop de difficulté, soit le ménage, les courses, mes repas, mes différentes activités en parallèle de celles de mon coloc. J’arrive par exemple à passer outre le fait qu’il cuisine de la viande, d’être confrontée aux odeurs et parfois à la vue des carcasses et du sang. C’est vraiment quelque chose qui n’est pas facile pour moi même si je sais que c’est pour sa santé. A l’époque où nous avons eu ce projet de colocation, il ne mangeait plus de produits animaux. Sans cette condition, je ne sais pas si j’aurais accepté la colocation. Depuis, il a intégré les bouillons de poule dans son alimentation, entre-autre. Même si je respecte totalement son choix, lorsque je suis plus fatiguée, plus sensible, pas au mieux de ma forme, j’en arrive à avoir la nausée et crée des blocages à l’intérieur de moi. C’est également cela qui m’empêche de lui proposer plus souvent mes services pour l’aider à préparer ses repas et parfois aussi de nettoyer la cuisine. Il suffit d’un grain de sable – moment de faiblesse, imprévu, souci d’argent – pour que le quotidien devienne vite ingérable, que je me sente dépassée, et que je me réfugie dans ma bulle pour n’en sortir qu’au bout de plusieurs jours.

Je ne suis pas quelqu’un de maniaque, loin de là au contraire…. mais j’aime tout de même que les lieux soient propres, agréables à regarder, qu’on est l’envie d’y vivre, qu’on s’y sente bien. De plus, en bonne Balance que je suis, le beau, l’art, l’esthétique comptent beaucoup pour moi. En fait, je me rends compte que cela a une importance capitale. J’aime mettre une touche artistique, de beau dans tout ce que je fais, même si ça passe totalement inaperçu aux yeux de l’autre, je le fais avant tout pour moi parce que j’aime ça. J’aime lorsque les choses sont belles et harmonieuses. Tout objet est choisi autant pour son utilité que pour son apparence et sa qualité. J’aime les matières nobles, naturelles, j’adore le bois, je hais le plastique. Je suis également assez écolo, j’ai horreur du gaspillage et de tout ce qui est jetable. Ce qui est naturel chez moi, ne l’est pas chez mon coloc, ce qui n’est pas toujours évident à gérer pour moi. Sachant bien que ce n’est pas sa priorité, je pense qu’il me faut prendre les choses en main. Jusqu’à présent, je n’osais que très peu m’imposer, ne souhaitant davantage le perturber, lui qui a déjà assez à faire dans son quotidien. Mais pour moi, certains choses ne sont plus vivables et je vais devoir y remédier.

Jusqu’à maintenant, j’étais coincée par le manque d’argent. Je ne pouvais rien acheter, rien investir pour améliorer le quotidien, ne serait-ce que quelques objets comme des crochets pour pendre les torchons dans la cuisine, des produits naturels pour remplacer les produits d’entretien chimiques qui me provoquaient des allergies. Je n’aime pas non plus acheter n’importe quoi, n’importe où. Et l’un des premiers constats que j’ai fait en arrivant en ville : les 3/4 des magasins vendent de la merde, soit des gadgets qui ne servent à rien soit des trucs utiles certes mais jetables dès la première utilisation. Malgré l’abondance, trouver l’objet parfait n’est pas si aisé que ça en a l’air…. J’ai récemment eu une bonne rentrée d’argent qui m’a permis d’investir dans quelques achats utiles me permettant d’aménager la salle de bain et ma pièce à moi. Mais c’est loin d’être terminé et il me faut réfléchir à d’autres investissements facilitant mon quotidien et celui de mon coloc alliant utilité, qualité, beauté et respect de l’environnement.

Ce qu’il me faut mettre en place dans les semaines à venir :

– Trouver une meilleure organisation dans les tâches ménagères et aider mon coloc dans la gestion et dans la préparation de ses repas.

Le pauvre, je sens qu’il est dépassé par ses courses, par la gestion et la préparation de ses repas. Il y a beaucoup de gaspillage de son côté et beaucoup de son temps passe dans les préparations de ses repas. Jusqu’à présent, j’avais du mal à proposer mon aide, préférant qu’il me sollicite plutôt que de m’imposer mais je sens que je vais devoir m’impliquer d’office : l’aider à ranger ses courses, trier ses placards & frigo, vérifier ce qui est encore bon, l’aider à éplucher ses légumes et à préparer son manger – sauf pour ce qui est de la viande -, nettoyer, faire sa vaisselle lorsque je vois que cela est nécessaire. Une meilleure organisation au sein de la cuisine nous facilitera la vie à tous les deux.

Il me faut également mettre en place le tri sélectif. Jusqu’à présent, il n’est fait que partiellement. Sachant que ce sont des gestes tout simples à mettre en place, je vais faire en sorte que cela passe dans les habitudes quotidiennes et ainsi éviter que des pieds de cochon ne se retrouvent dans la poubelle jaune !

J’aimerais arriver à réduire les déchets. Mon coloc est un grand consommateur d’essuie-tout. Moi pas du tout fan de ce qui est jetable. Je souhaiterais aussi à terme trouver une solution pour recycler les épluchures…. mais bon, ce n’est pas prioritaire pour le moment, même si ça me titille fortement.

– Poursuivre l’aménagement de l’appartement et me créer un petit cocon douillé.

Faciliter le quotidien dans les pièces communes : cuisine, salle de bain, toilettes. Laver le tout une fois par semaine pour que ça reste toujours propre et agréable à vivre et continuer à trouver des solutions d’aménagement.

Je n’ai pas terminé de personnaliser ma chambre, et j’ai encore quelques achats à prévoir : des tentures pour mettre au mur, un coussin de yoga pour m’asseoir à mon bureau – ma table basse me servant de bureau. Peut-être également trouver un petit meuble bas pour ranger mes vêtements que je stocke jusqu’à présent dans des cartons de bananes. Ma chambre est minimaliste et je me plais ainsi mais il manque encore deux ou trois petites choses pour qu’elle soit parfaitement fonctionnelle.

Il faudrait également apporter une touche de gaieté dans l’appartement. L’ambiance est assez triste je trouve. Pourquoi ne pas mettre un fond de musique zen, des mantras, y mettre un peu de couleurs….. je n’ai pas encore réfléchi à cela mais je vais le faire.

– Repartir une fois par mois dans la Meuse.

Les coupures sont importantes. Ma mère étant venue me rendre visite au mois de mars, je n’étais pas repartie depuis février, soit deux mois. Deux mois privée de nature, deux mois sans rouler sur une route de campagne à travers les champs et les forêts. C’est en prenant le train et en découvrant les paysages que je me suis rendue compte que j’avais loupé l’éveil de la nature que nous offre la saison du printemps.

Pour maintenir une bonne énergie, il est donc primordial que je quitte la grande ville une fois par mois pour me ressourcer, prendre du recul et faire le point.

– M’adonner à des activités que j’aime.

Je me sens actuellement trop fatiguée pour m’adonner à ma principale passion : les sciences et arts occultes. Je pratique le Tarot mais cela me demande beaucoup d’énergie et je ne me sens plus apte à proposer mes services pour le moment. Je mets de côté pour un temps et me consacre à ma régénération. Malgré tout, je ne peux complètement fermer la porte à ces domaines qui font partie de mon quotidien. Je les maintiens à distance le temps de retrouver une bonne santé sans quoi je risque d’y plonger cœur et âme, et de négliger le corps et la matière comme j’ai pu le faire auparavant. Pour s’adonner à de telles activités, je pense qu’il faut savoir maintenir un bon ancrage et une bonne forme physique sans quoi il est facile de se perdre.

Il faut tout de même que je consacre du temps pour faire des choses que j’aime et pour prendre soin de moi. Avant tout, faire des pauses lectures et méditation dans la journée. Je suis actuellement en train de lire un roman « Les dieux voyagent toujours incognito » , ça faisait super longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de lire un roman, soit un livre qui soit autre qu’un livre pratique ou d’enseignement, un livre permettant de s’évader, sans se prendre la tête. Oui, faut que je me remette à lire des romans !

Comme dit plus haut, j’aimerais me lancer dans la photographie et je voudrais aussi me mettre au sport ! Deux activités qui me permettront de me défouler et de me déconnecter du quotidien. La photo pour le côté artistique, le fait d’aimer jouer avec les matières, les couleurs et le sport parce que j’ai grand besoin de fatigue physique et parce que je veux remodeler mon corps.

En bref :

– Aider mon coloc dans ses tâches quotidiennes
– Imposer davantage ma manière de vivre (écologie, qualité de vie….)
– Continuer d’aménager l’appartement et le maintenir toujours propre
– Faire entrer la joie
– Aménager et décorer ma chambre
– Me ressourcer une fois par mois en Meuse
– Lire et méditer
– Acheter un appareil photo
– Me mettre au sport

Tout est désormais plus clair dans ma tête. Je suis arrivée en Meuse la semaine dernière, fatiguée, les traits tirés, ne pouvant plus rien avaler sans avoir la nausée. J’ai mis quelques jours à récupérer mon énergie. Un gros fou rire m’a permis de me dénouer – imaginez que vous êtes à un concert, dans une église. Au lieu de vous mêler à la foule, vous vous trouvez un coin tranquille, sur le côté, au premières loges. Vous êtes dans l’ombre mais vous avez une vue directe sur la scène. Derrière vous, des statues : Jeanne d’Arc, la Vierge Marie, en face de vous, l’Archange Michaël. Tout à coup, une pensée vous vient à l’esprit…. mais les statues, elles en pensent quoi de ce qu’il se passe sous leurs yeux ? Sont-elles ravies ? Importunées ? Jeanne d’Arc et Marie, la main sur le coeur semblent être émues et reconnaissantes de ce spectacle. Un peu plus loin, une statue lève une baguette. Se prend-elle pour le chef d’orchestre ? Deux anges admirent la scène. Quant à l’archange Mickaël, il n’écoute que d’une oreille, trop occupé à maîtriser son dragon. Mon délire s’est terminé par un fou rire interminable….. Le soir même, je n’avais plus de nausées et je retrouvais l’appétit. L’humour, la dérision, les délires, la joie….. c’est cela aussi qu’il manque à l’appart.

Je repars demain, avec de nouvelles idées en tête qui j’espère permettront de bousculer et de faire avancer notre « colocation régénère »….. On y croit !

À la prochaine ! 

Le bilan #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

​On se retrouve aujourd’hui pour le bilan de la cure de jus dont « l’après » ne fût pas de tout repos. Cette pause alimentaire, j’en ressentais le besoin. J’étais tombée dans une routine alimentaire qui ne me convenait plus mais que je perpétuais par automatisme et par sécurité.

L’autiste Asperger a des rituels, en changer est source de stress.

​ Voyez-vous par exemple, je mange tous les jours dans les mêmes contenants, avec les mêmes couverts, en changer nécessite un temps d’adaptation des sensations, du toucher, des bruits…. – d’ailleurs, j’utilise actuellement des récipients en bambou, j’aime la texture et le bruit est très doux. 

Si c’est moi qui suis dans la demande d’un changement, ça ne pose pas de soucis puisque je m’attends à vivre une expérience nouvelle. Or, lorsque cela m’est imposé sans en avoir été préalablement avertie cela devient davantage problématique et source ponctuelle de stress. Je me rends compte que mon alimentation a toujours été faite de routines prenant souvent le dessus sur mes ressentis même lorsque j’écoute consciemment mon corps.

Cette cure de jus représentait donc une nouvelle aventure choisie, un moyen de couper avec les habitudes du quotidien et de découvrir autre chose qui pourrait éventuellement mieux me convenir.

Un gain de temps et d’énergie

La cure en elle-même s’est relativement bien passée. J’ai pu rassembler les ingrédients nécessaires et je me suis facilement habituée à cette nouvelle routine qui demande très peu d’effort, ce que j’ai beaucoup apprécié. Chaque matin, je préparais le jus de la journée et pouvais consacrer le reste de mon temps à d’autres activités. J’ai apprécié cette sensation de longues journées sans être interrompue par la confection du repas, la vaisselle etc…. J’ai ressenti beaucoup d’énergie en alternance avec des moments de fortes détox comme vous avez pu le lire dans mes articles précédents.

Une nouvelle étape de franchie

J’ai l’impression d’avoir franchie une nouvelle étape en m’étant sevrée des aliments sucrés et excitant tels que les chocolats, les dattes, les chips de bananes que je consomme essentiellement dans les moments de troubles, de stress, de perturbation émotionnelle. Il en est de même avec les pommes de terre et autres aliments « lourds » que je mange dans le but de me remplir, de combler un vide. C’est une manière d’anesthésier mon cerveau, d’éviter de me retrouver face à moi-même, le corps étant occupé à digérer, il n’y a alors beaucoup moins de place à la réflexion. Ces remarques, il y a longtemps que je me les suis faites, seulement jusqu’à maintenant je ne me sentais pas suffisamment solide pour y faire face. Mon état actuel de régénération me le permet, enfin.

Je suis d’ailleurs en train de lire un livre pdf que je vous recommande : Se nourrir en conscience de Gabriel Cousens, plus de 600 pages pour un prix dérisoire. Je n’en suis qu’au début et outre les explications sur l’alimentation vivante, j’apprécie le coté spirituel de l’auteur qui nous fait prendre conscience de notre rapport à l’alimentation sur un plan spirituel et énergétique.

​Les jus de fruits et de légumes frais – Norman Walker

(Cliquez sur l’image pour accéder au produit)

La clarté de l’esprit

J’ai été surprise par la clarté de mon cerveau qui a tendance à s’embrouiller très vite. Les ressentis et la capacité à se connecter à mon moi profond et à l’astral ont été intensifiés. Ainsi, tout comme je l’avais déjà constaté lors de mon jeûne aux jus et à l’eau en septembre, je me suis à nouveau retrouvée involontairement face à des phénomènes de clairvoyance, captant des informations qui ne m’appartiennent pas. Je sais que ces capacités sommeillent en moi et ces expériences me confirment que le réveil de mes capacités iront de pair avec la régénération de mon corps et de mon esprit.

La perte de poids

J’ai perdu tous les kilos que j’avais réussi à gagner ces dernières semaines mais je n’ai pas franchi la barre des 50 contrairement au jeune de septembre ou j’étais tombée à 47 (pour 1m79). J’ai donc perdu un peu plus de 3 kg pendant la cure. Ces kilos, je pensais les reprendre rapidement mais la suite de l’aventure ne s’est pas passée comme je l’imaginais ^_^

La reprise

J’ai repris une alimentation solide deux jours avant la fin de la cure de jus, à raison d’un petit repas léger le soir tout simplement parce qu’il y a certaines choses que je n’arrivais pas à gérer émotionnellement et que j’avais ce besoin de me remplir, mais aussi de trouver du plaisir dans quelque chose d’extérieur à moi. Jusque là ça va et au final ça ne modifie en rien mon expérience. C’est après que cela s’est corsé !

Les effets du jus de chou sur mon corps

Vous vous souvenez de mon dernier jour de cure ? N’ayant pas les ingrédients pour faire le jus sauvage, j’avais opté pour le fameux jus de chou rouge et pommes. Consciente que ce jus n’allait pas forcément me plaire, déjà de par sa couleur. Si le violet est l’une des couleurs que j’affectionne le plus, je l’apprécie beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’aliment. La betterave, le chou rouge… ne m’attirent pas. J’ai malgré tout choisi d’en faire l’expérience. J’ai modifié quelque peu la recette en ne mettant qu’un demi chou pour 3 pommes. Les premières gorgées n’étaient pas mauvaises mais j’aurais pu – aurais dû – me contenter d’un verre. En ayant fait les trois quart d’un litre et ayant horreur de gaspiller, je l’ai bu jusqu’au bout malgré qu’au fil de la journée, il commençait à me donner la nausée. Je ne me suis pas écoutée, je me suis forcée.

A la fin de la journée, j’ai eu des crampes dans le ventre et la nausée. Je me souviens alors des dires de Thierry comme quoi le chou est riche en soufre. Et voici ce que j’ai trouvé : « La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Mais qu’est-ce qui m’arrive ?!

Le lendemain je ne me sens pas bien, je mets cela sur le compte de mes règles qui se sont déclenchées avec trois jours d’avance et ce, sans aucun syndrome prémenstruel qui me fait tant souffrir habituellement. Je crois que c’est la première fois que je ne ressens ni mal de tête, ni mal de ventre, ni effondrement émotionnel les jours précédents. Mes règles sont peu abondantes et s’écoulent naturellement dans les toilettes (continence des règles). Elles vont durer trois jours. Un point très très positif qui me donnerait presque l’envie de jeuner trois jours chaque mois avant l’arrivée de celles-ci. Bref. Revenons au sujet initial, les crampes dans le ventre, la nausée… je suis dégoutée des jus, j’ai encore le goût de celui de la veille dans la bouche, j’ai des gaz et des renvois.

La continence des règles

(Cliquer sur l’image pour accéder à l’article)

Cela va se poursuivre et s’intensifier les jours suivants, je m’excuse par avance pour les détails mais je n’ai jamais eu un truc pareil ! Des crises de renvois comme si je venais de boire des litres et des litres de coca ou autres boissons gazeuses avec comme une odeur de souffre s’en dégageant (ce qui me fait dire que c’est le fameux chou). J’ai passé deux nuits atroces à me réveiller toutes les deux heures pour supporter ces crises ainsi que de terribles maux de tête. Je ne pouvais plus rien avaler sans avoir ses crampes au ventre, renvois et gaz. Du coup, j’ai jeûné et je n’ai pas quitté mon lit durant plusieurs heures avant de pouvoir faire un lavement.

Présence de bactérie dans les intestins :

Le chou a révélé la présence de bactéries dans les intestins. Rien d’étonnant. Cependant, réagit-il ainsi avec les mauvaises bactéries seulement ou toutes en général ? J’imagine qu’un intestin propre et reconstruit ne connait pas ce genre de désagrément. Ces manifestations constituent une preuve de plus d’une dysbiose intestinale. La question que je me pose alors est la suivante : est-ce que l’expérience du jus de chou m’a été bénéfique ? Ai-je vécu un grand nettoyage ? Il est trop tôt pour en tirer des conclusions.

Nous sommes aujourd’hui dimanche, soit une semaine après l’ingestion de ce fameux jus, je me sens encore un peu patraque. J’arrive à remanger mais en petites quantités et presque uniquement des fruits, je suis dégoutée des légumes et des jus. J’ai des envies de mangues, de kiwis, de poires et d’anones. 

Après la reprise

De plus, n’ayant plus aucune routine alimentaire, je suis actuellement perdue dans mon quotidien, je ne sais plus ce que je dois faire, ni quand, ni comment, ce que je dois acheter, préparer, je n’arrive plus gérer ma réserve alimentaire (fruits et légumes qui pourrissent sans que je n’arrive à gérer les priorités alors que je gère parfaitement habituellement), la vaisselle sale qui reste en plan dans ma chambre etc. c’est le trou noir, le vide total. Et même mon coloc s’étonne de ne pas me voir faire à manger. Je n’y arrive plus. Je suis bloquée n’ayant pas imaginer un tel scénario pour ma reprise alimentaire.

Alors je mets ceci de côté pour le moment, le temps de retrouver un esprit clair et je me concentre sur d’autres priorités. Avant, cela m’aurait complètement paniquée. Maintenant, j’arrive à me dire que ce n’est qu’un état passager, que ce n’est pas grave si je fais n’importe quoi durant quelques jours, ce n’est pas définitif. L’alimentation n’est pas quelque chose de facile à gérer en temps normal mais elle l’est encore moins avec des troubles autistiques.

Si j’ai pu retirer des bienfaits durant ma semaine de cure de jus, je ne peux en dire autant de l’après. Cela dit, ça reste une expérience intéressante et enrichissante m’ayant permis de partir en terre inconnue à l’intérieur de moi-même.

Si vous avez des expériences à me faire partager, les commentaires sont ouverts !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Jour 7 : La reprise avant l’heure # Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 12 avril 

Détox et drôle d’envies !

11h30 : levée après une jolie nuit de détox avec état grippal : courbatures, frissons, pieds gelés, douleurs dans la tête, raideur dans la nuque, léger mal de gorge, nausée, la tête qui tourne… Tant de symptômes que je n’avais pas connus depuis si longtemps. Wahou ça fait bizarre. Donc aujourd’hui, je vais y aller tranquille. Et puis il fait un temps magnifique, c’est le moment propice pour se reposer et lézarder au soleil.

Hier soir dans mon lit tout en ressentant les symptômes de détox, j’avais envie de produits gras tel que l’huile et le beurre de coco et jaunes d’oeufs. Je crois que ça m’a manqué durant cette semaine de jus.

Olala ! Voilà que j’y repense… j’ai aussi eu une envie de coquillette au gruyère ! Ah ah ! C’est vraiment étrange cette soudaine obsession pour les coquillettes alors que je n’en ai pas mangé depuis très très longtemps. Du temps où je mangeais encore des pâtes sans gluten, ce n’était jamais des coquillettes. C’est drôle tout cela. Est-ce une réminiscence, un vieux souvenir qui refait surface à cause de la détox ?

12h50 : 20 minutes de bd avec de l’eau bien fraiche en écoutant la vidéo du jour. J’en avais vraiment besoin.

Poids : 50,3 kilos

Le jus du jour et… coïncidence ?

14h45 : Préparation du jus du jour. N’ayant pas accès aux plantes sauvages de la recette initiale, j’ai opté pour un autre jus soit 1/2 chou rouge + 3 pommes. Trop bon ce jus et en plus il est tout violet, ma couleur préférée ! Mais un peu fort, ça pique.

Je viens d’avoir ma maman téléphone, je lui ai raconté mon envie de coquillette et tenez-vous bien, elle me dit avoir été manger chez une petite mamie du quartier la veille au soir qui voulait lui faire des pâtes. Exceptionnellement, elle a dit oui (elle ne mange plus de pâtes). Elle avait le choix entre trois sortes de pâtes et devinez donc lesquelles elles a choisies ? Les coquillettes bien sûr ! Cette histoire me laisse perplexe tout de même. Il m’arrive très souvent de vivre ce genre de chose avec mes proches, de capter des infos, des ressentis, des sensations, des images qui ne m’appartiennent pas. Cette envie de coquillette que je pensais être un phénomène de détox serait donc une information que j’ai capté ou une pure coïncidence ?

16h30 : j’avais prévu d’aller faire une lessive à la laverie de ce que je peux difficilement laver à la main mais je n’y arrive pas. Ce fait des jours et des jours que je repousse et je me sens toujours pas capable d’y aller. Je n’arrive à sortir que pour les courses et encore. Il y a des périodes comme ça et ça ne sert à rien de se forcer, pire, car si ça se passe mal, je risque de bloquer pour fort longtemps. Donc, je vais repousser et m’occuper de mon chez moi et lézarder sur le balcon.

Mon ventre fait des bruits bizarres…

17h30 : je termine mon jus et j’ai super mal au ventre. Je crois que c’est à cause du chou riche en souffre. Ca fait des bruits bizarres dans mon ventre…

« La réaction du soufre dans le jus de chou avec bactéries présentes dans l’intestin peut provoquer des gaz inconfortables, notamment des crampes. Soyez prudent de boire du jus de chou dans la modération et diluer le jus avec d’autres jus de légumes pour réduire le risque de gaz. »

Ok… donc c’est bien ça.

18h30 : Salade verte avec poivron, radis noir, chou vert, courgette et quelques olives et deux oeufs à la coque. Quel plaisir de reprendre une alimentation solide. C’est comme après un jeûne, le corps étant nettoyé, le ressenti est totalement différent avec cette impression de n’avoir jamais rien mangé d’aussi bon. J’adore cette sensation de reprise alimentaire après chacune de mes diètes, c’est toujours un moment extraordinaire.

20h00 : je termine cette dernière journée de cure de jus – qui se termine avant l’heure – avec des fruits à la croque, bananes et poires biens mûres et sucrées. Je n’ai même pas envie de chocolat, tout comme je n’ai pas ressenti le besoin de m’alourdir avec des pommes de terre comme c’était le cas avant. J’ai envie de poursuivre en restant sur un maximum de cru et voir ce que cela donne. Je vous ferai par du bilan de cette expérience d’ici quelques jours.

Je vous remercie de m’avoir suivie dans cette cure de jus dont la reprise fût un peu plus tôt que prévue et vous dis à bientôt !

Le suite et fin par ici : Le bilan.

Jour 6 : banale journée du samedi…. # Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 11 avril :

Le retour de la joie et de l’énergie

10h30 : Levée après avoir tourné une heure dans mon lit. Encore des rêves bizarres et un mal de tête qui s’est envolé à mon réveil. Malgré ces symptômes physiques, je ressens une grande joie et une envie d’aller de l’avant.

50,6 kg : rhaaaaa j’ai perdu tous les kilos que j’avais gagnés ces dernières semaines ! Mais je ne m’inquiète pas, ils vont revenir très vite.

Vous avez écouté la vidéo du jour ? Je l’écoute en faisant ma séance de bain dérivatif et vous invite à le faire si ce n’est pas déjà fait. Les vidéos de Thierry sont une mine d’informations où chacun peut y trouver des réponses à ses questions ou du moins des pistes de réflexion quelques soient ses soucis de santé. Il nous propose aujourd’hui un jus visant à améliorer la vue et la fatigue oculaire. Au menu : carottes, endives, orange (que je vais remplacer par une pomme car l’orange n’est pas conseillé pour les personnes dévitalisées ), myrtille et un peu de persil.

​En passant, je vous recommande le livre de Norman Walker dans lequel vous y puiserez de nombreux conseils et recettes : Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits.

Les courses

13h13 : Je commence à avoir faim mais je ne peux pas faire mon jus, je n’ai plus rien et le papa de mon co-loc nous emmène faire les courses à 14h. Ce sera donc psyllium et tisane en attendant. Le jour des courses est toujours fatiguant entre le voyage en voiture, les magasins… j’ai souvent besoin de décompresser au retour en allant marcher.

16h00 : revenue des courses. Emotionnellement déstabilisée pour des raisons personnelles que je n’évoquerai pas ici, j’ai craqué pour 5 bananes. Pourquoi des bananes ? Parce que c’est lourd, parce que ça comble un vide non pas physique mais émotionnel et c’est toujours mieux que de craquer sur du chocolat…. non ?

Pour une fois, je m’en suis tenue au strict nécessaire mise à part quelques noix de cajou pour un futur fauxmage. Des fruits, des légumes, pas de pomme de terre (que je consommais encore beaucoup, la pomme de terre contenant des amidons, ce n’est pas top pour l’intestin) et je vais essayer de manger davantage cru, favoriser les mono-repas pour une meilleure digestion et puis m’adonner à quelques nouvelles recettes.

Du coup, je garde mon jus pour ce soir. Je vais aller voir au magasin de bricolage, j’ai quelques petites choses à y regarder pour continuer mon installation parce que se sentir bien dans son environnement est primordial et après deux mois d’emménagement je ne suis pas encore au top. Seulement, je suis assez exigeante dans mes achats…

Le jus du jour : 

6 carottes
2 endives
1 pomme (à la place de l’orange)
Une poignée de myrtille
Quelques branches de persil
Gingembre – curcuma

Choix de l’extracteur

18h00 : je termine de faire le jus du jour, céleri pour Nico, carottes-endives-pommes-myrtille-curcuma-gingembre et persil pour moi… étonnant le mélange entre l’amertume de l’endive et le sucré de la carotte. C’est bon.

Mon co-loc possède deux extracteurs de jus : l’oméga chromé horizontal (je l’utilise aussi chez ma maman) et le Gteen Star (cf photo). Ce dernier donne plus de rendement mais demande plus de temps tant dans la préparation des jus que dans le nettoyage. Et il est vrai que lorsqu’on a un petit budget alimentaire, le peu de rendement en plus, ça compte.

22h00 : la journée se termine. Demain je ne pourrai pas faire le jus du jour avec les plantes sauvages, n’ayant pas les ingrédients nécessaires. Alors j’en choisirai un autre. Et puis je pense que je reprendrai une alimentation solide au cours de l’après-midi.

Bon week-end et à demain !

La suite : Jour 7 : la reprise avant l’heure

Jour 5 : Détox émotionnelle et mini-craquage #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 10 avril.

9h30 : Réveil en nausée. J’ai fait des rêves bizarres dans lequel j’achetais des bonbons bien chimiques et gélatineux puis je tombais sur des chocolats, un escargot en chocolat blanc fourré de praline et des petits St-Nicolas en chocolat au lait. L’escargot était dégueu et n’avait pas le gout du chocolat, le reste je n’ai pas gouté. J’étais partie en Bretagne il me semble et je me perdais dans les villages.

Détox émotionnelle

J’ai la nausée et j’ai mal à la tête. Et de plus, il fallait que cela tombe le jour où mon co-loc prépare son bouillon de poule. Entre les odeurs et les trois gros os qui trainent dans le couloir, posés à même le sol, je ne sais pas comment je vais gérer tout cela.

Il ne pense pas toujours à les mettre or de ma vue… Bref, je sens que cette journée va être dure. Déjà, je vais faire un lavement.

Poids : 51,1 ben ça va ! très peu baissé par rapport à hier, ça se stabilise on dirait.

13h30 : le lavement m’a complètement secouée. Donc repos et pas de bain dérivatif. Du moins pas pour ce matin. Je garde la recette du jus du jour pour ce soir car c’est une recette qui diminue la température du corps afin de bien faire dodo.

Et comme je suis frigorifiée suite au lavement et que j’ai envie de sucre, je vais opter pour des carottes, oranges et gingembre. Pour mon co-loc, ce sera céleri, épinard, laitue et un quart de pomme.

Recette :

​Carottes
2 oranges
1 bon morceau de gingembre

15h00 : mon jus est exquis mais j’ai encore la nausée. C’est vraiment pas la grande forme mais ça montre que ça bouge à l’intérieur de moi. Donc j’accueille et j’accepte ce qu’il se passe en moi.

17h00 : J’ai encore la nausée….. mais j’ai la peau du visage hyper douce ! Aucun rapport, je sais bien. Juste que l’un compense l’autre non ? Je réfléchis sur cette expérience de cure de jus, ça ne va pas fort et en cet instant précis je ne m’imagine pas poursuivre durant deux jours. Donc je m’autorise à reprendre une alimentation consistante dès dimanche après midi. Le ferai-je ou pas, peu importe, l’important c’est de ne pas s’entêter dans quelque chose auquel on ne prend plus de plaisir mais au contraire de s’autoriser à changer les plans qui étaient prévus.

Je craque…

18h30 : Je craque, je me fais des poireaux à la vapeur. Parce qu’il faut que l’expérience reste un plaisir, si la frustration s’installe c’est prendre le risque de faire de gros craquages par la suite. Je prends le temps de les déguster ces poireaux, lentement, consciemment….. Et voilà, ça me suffit pour aujourd’hui.

20h00 : Je lessive mes murs. Oui, je sais c’est une drôle d’idée à cette heure-ci mais j’en avais envie. Je sais pas vous les filles, mais moi à chaque fois que j’attends mes règles, j’ai des envies folles de ménage et aujourd’hui, je m’attaque aux murs. Et puis j’ai envie de disposer ma pièce d’une autre manière, de façon à ce qu’elle soit plus fonctionnelle et à la fois plus reposante. Et après cela, je vais me faire le petit jus du soir selon la recette de la vidéo du jour.

Recette du jus qui fait faire dodo

2 pommes
4 branches de céleri
1/2 bouquet de menthe (zut j’en ai pas, je remplace par quelques feuilles de basilic )
1/2 laitue
Spiruline (commandée mais pas encore arrivée)

21hoo : Un délice ce jus de pommes, céleri, laitue et basilic. Les pommes sont très parfumées. Je n’avais pas de menthe, je l’ai remplacé par du basilic.

Le 5ème jour s’achève…. Demain je recevrais peut-être quelques uns de mes nombreux colis commandés cette semaine. Des plantes pour faire mes propres mélanges, je vous en reparlerai et divers ingrédients pour aider à la régénération des dents. Je n’aurais plus qu’à jouer à l’apprentie sorcière.

A demain !

La suite par ici : Jour 6 : banale journée du samedi

Jour 4 : la fête des émonctoires #Cure de jus

By Philosophine | Je me régénère

Le 09 avril.

La fête des émonctoires : je détoxe.

11h00 : Réveil un peu difficile après la journée d’hier où je me suis sentie si bien, si légère, comme si tout était limpide dans mon cerveau. Vous remarquerez que j’ai repris le titre de la vidéo pour nommer mon article parce que c’est exactement ce qui se passe en moi aujourd’hui : la fête des émonctoires. Je détox. Mucus dans les yeux et le nez, j’ai du mal à respirer. Quelques douleurs au niveau des glandes surrénales et j’ai un ezcéma sur les mains qui réapparait fortement.

​A ce propos, nous avons constaté mon co-loc et moi une aggravation des symptômes au moment de la pleine lune. Ce fut très flagrant. La nuit de la dernière pleine lune, il s’est réveillé avec des plaques rouges sur le ventre. Tandis que moi j’ai eu une poussée d’eczéma au niveau de mes mains provoquant douleurs et démangeaisons. Nous avions déjà remarqué ce fait à la précédente pleine lune. C’est bien la preuve que les candidas se manifestent davantage à ce moment là… Bref. Je disais donc que le titre de la vidéo collait parfaitement avec mon état matinal.

Poids en chute : 51,3. Mais bon, c’est un peu normal quand même.

Une bonne séance de bain dérivatif devrait me faire le plus grand bien. 

Le retour de l’énergie

13h30 : Je confirme, la séance de BD m’a fait du bien. Je termine de préparer mon jus du jour que je vais aller siroter tranquillement sur le balcon, au soleil. Il fait super chaud aujourd’hui. Tout de même, ça manquait. Journée tranquille aujourd’hui, il faut savoir se ménager, ce que je ne fais pas toujours et qui pourtant est primordial si on veut se régénérer.

La recette :

1 botte d’asperges
1 grosse poignée d’épinard
2 pommes
5 feuilles de chou
gingembre/curcuma
Je n’ai pas de chardon marie

15h30 : J’ai plein d’énergie, je suis étonnée par les bienfaits qu’apporte cette cure de jus et puis c’est plus accessible qu’un jeûne. Bon, là j’avoue que je commence à avoir envie de croquer dans un fruit bien juteux ou de manger une bonne salade fraîche… C’est sûr, après cette expérience je revois mon alimentation, je me sens prête à passer à « l’étape supérieure » soit diminuer le cuit-vapeur (et accorder du repos à ma cocotte qui en a marre que je la néglige en l’oubliant sur le feu), me faire plus de salades et diversifier les recettes. Diminuer également les légumes amidonnés et favoriser les légumes verts. Coté fruits, éviter les fruits trop acides comme les agrumes qui ne sont pas conseillés aux personnes à faible vitalité, ce qui est mon cas actuellement. Privilégier les fruits doux comme la banane.

Ces dernières lignes m’ont donnée faim lol

Comme les fois où j’ai jeûné, je me rends compte de la place importante du fait de s’alimenter dans notre vie de tous les jours. Courses, préparation et dégustation du repas, vaisselle, digestion… J’aimerais trouver des manières de simplifier tout cela et d’aller davantage vers le minimalisme.

19h00 : J’ai faim ! Je bois le reste de mon jus vert du soir d’hier, j’en avais fait beaucoup trop, il m’en reste suffisamment pour toute la soirée.

Sur ce, je vous donne rendez-vous demain pour le cinquième jour !

Bonne nuit !

La suite par ici : Jour 5 : détox émotionnelle et mini-craquage

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