Ça fait un petit moment que je songe à faire un jeûne alterné. C’est le livre de Bernard Clavière Et si on s’arrêtait un peu de manger… de temps en temps qui m’a mis la puce à l’oreille. J’expérimente depuis un petit moment déjà le jeûne sec, hydrique d’une journée ou plus et j’ai envie d’aller encore plus loin. La récente expérience de Thierry Casasnovas m’a d’autant plus motivée, je vous invite à écouter la vidéo.
Hier, en faisant mes comptes, j’ai réalisé une fois de plus que je m’en sortais de moins en moins depuis que mon alimentation tend vers le frugivorisme. Mes finances sont au raz des pâquerettes et les 3/4 de mon faible budget mensuel sont destinés à l’alimentation. Ce qui n’est plus vivable. Cependant, je ne conçois pas de retour en arrière tant ce mode d’alimentation me convient présentement. Alors en attendant de trouver des solutions concrètes (déménager, avoir un jardin, trouver des sources de fruits etc..), le jeûne alterné me semble la méthode la plus adaptée à ma situation.
Et puis qui dit printemps dit réveil de la nature, réveil du corps et donc retour de certaines maux, symptômes, émotions, mon corps réclame que je le laisse tranquille afin d’opérer ce qu’il a à faire.
Rappel du principe d’homéostasie :
Tout système laissé à lui-même en l’absence de perturbations revient spontanément à l’état d’équilibre au travers d’une série de processus dits régulateurs.
Concrètement, comment vais-je m’y prendre ?
Je n’ai pas de plan fixe, je pars sur un jeûne sec ou hydrique un jour sur deux sur un temps indéfini. Et le reste du temps, des fruits, des légumes & des jus comme à mon habitude.
Je ferai régulièrement des comptes rendus sur la page FB, je vais avoir besoin de soutien et motivation alors je compte sur vous !
Début : le 17 avril 2016
Cliquez sur les images pour accéder aux différents comptes rendus :
Monodiète de pastèque :
(Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder au compte-rendu.)
C’est à l’issue de cette monodiète de pastèque que s’achève ce défi de jeûne alterné, devenu jeûne aléatoire. En effet, si je suis partie sur un jeûne alterné du type un jour je jeûne, un jour je mange, je me suis vite rendue compte que ce n’était pas à mon mental de décider de la tournure de cette expérience mais à mon corps. Ainsi, le jeûne « aléatoire » m’a semblé plus approprié, plus instinctif.
Commencé le 17 avril, achevé le 17 juillet soit 3 mois d’expérimentation, au total 20 jours de 30h au minimum sans apport alimentaire (ni eau la plupart du temps), soit l’équivalant de 25 jours de 24h. Euh… vous me suivez ?
Conclusion :
Chaque journée de jeûne apporte son lot de surprises, tantôt je me suis sentie super bien, au top de ma forme, tantôt j’ai été prise de nausées, de baisse de moral, d’insomnies. Chaque jeûne est une aventure. Sans plus attendre, je vous livre mes conclusions de cette expérience :
Plus de liberté : Le jeûne aléatoire m’a permise d’être encore plus à l’écoute de mon corps et de m’adapter à son rythme qui évolue d’un jour à l’autre. J’ai longtemps cherché à me discipliner en essayant de suivre un programme sur mesure mais en vain, mon corps me rappelant chaque fois à l’ordre. Si un jour je ne ressens pas le besoin de manger avant 14h, 16h voire 18h, le lendemain je peux ressentir le besoin de manger avant midi. Si un jour je mange varié, le lendemain je peux manger uniquement des fruits… Pour autant, il ne s’agit pas non plus de faire n’importe quoi, la discipline a aussi ses bons côtés à partir du moment où on se donne le droit d’avoir le choix.
Nettoyage : il est encore difficile à l’heure actuelle de savoir quels ont été les bienfaits physiologiques. Je pense qu’ils manifesteront dans le temps. Cependant, je peux déjà dire que mes allergies saisonnières ont encore diminué. Je supporte également plus facilement des aliments qu’il m’était difficile à manger tel que les aliments acides comme le citron.
Gain d’argent : Evidemment, moins on mange, plus on allége les dépenses. C’est positif quand on a peu d’argent mais l’envie d’économiser davantage parce qu’on a besoin de son argent pour autre chose est grisante. Seulement dans mon cas, je retombe vite dans un cercle vicieux qui me coupe de l’abondance. Et même si ça soulage grandement le porte-monnaie, ce doit rester temporaire.
Poids : J’ai constaté une baisse progressive de 3 kilos au bout d’un mois avant de revenir à mon poids initial de 50kg. Une perte de 3 kilos peut sembler dérisoire mais quand on a un poids relativement bas en temps normal, les kilos en moins se ressentent. Et c’est d’ailleurs ce qui me freine à aller plus loin pour le moment en terme de durée de jeûne.
Comme expliqué dans le compte-rendu de la monodiète de pastèque, c’est l’heure pour moi de passer en phase de reconstruction !
On parle souvent de détoxination, mais quid de la reconstruction ? Une vidéo pour bien comprendre ces deux phénomènes, ne plus se fourvoyer ou faire des oppositions assez inutiles et source de perte de temps… Nettoyer et reconstruire comme deux besoins vitaux, inspiration et expiration tout autant nécessaires l’une que l’autre…
Merci de m’avoir suivie, lue, encouragée, partagé vos expériences (vous pouvez d’ailleurs encore le faire dans les commentaires !). Rendez-vous d’ici quelques temps pour un prochain défi !
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