Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous mon expérience sur un truc de fille : les règles, le syndrome prémenstruel et intermenstruel dont je souffre je souffrais.
Le mouvement s’accélère ces temps-ci. Je vis beaucoup de changements dans mon corps et dans ma tête. J’enchaine les expériences, les prises de conscience, le lâcher.
La crise relatée dans l’article précédant m’a été salutaire. J’ai l’impression d’avoir passé une étape, franchi une marche. Je me sens beaucoup plus calme et confiante, malgré quelques remous par-ci par-là… Je reviendrai sur ce sujet dans la seconde partie de cet article.
De l’appréhension à la douleur…
Chaque mois, j’appréhendais l’arrivée de ces satanées règles qui me mettaient dans des états émotionnels et physiques ingérables perturbant mon quotidien. Et comme si ce n’était pas suffisant, en plus du syndrome prémenstruel, j’étais sujette au syndrome intermenstruel ou ovulatoire. Syndrome moins connu car beaucoup plus rare. Il intervient en milieu de cycle, soit au moment de l’ovulation provoquant un gonflement des ovaires et des douleurs aigües dans le bas ventre. Dans mon cas, les douleurs étaient très intenses avec la sensation d’avoir une grosse boule faisant pression sur les autres organes.
Quant au syndrome prémenstruel, il se manifestait par des douleurs dans le bas ventre. Des envies incontrôlables de chocolat, de sucre, de gluten, de produits bien cracras. Une augmentation de mes symptômes allergiques. De l’irritabilité, de la dépression avec sous-estime de soi. De violentes migraines que même les médicaments n’arrivaient pas à faire passer (au temps où j’en prenais encore). Une envie irrésistible de faire le ménage, genre les trucs qu’on ne fait pas tous les jours, comme lessiver les murs.
Bref, chaque mois, c’était un véritable tusnami dans mon corps et dans ma tête. Et puis mon cycle n’ayant jamais été très régulier, il m’arrivait de subir ces symptômes durant une semaine avant que les règles ne se déclenchent.
C’est trop injuste d’être une fille…
La continence des règles
Et puis j’ai découvert le fameux et incontournable bain dérivatif qui a progressivement fait disparaitre le syndrome ovulatoire et soulagé le syndrome prémenstruel sans pour autant qu’il ne disparaisse entièrement. J’ai également été menée à vivre une chose étrange : la continence des règles.
Merveilleux phénomène ! J’ai consacré un article sur la continence des règles même si je ne suis pas encore arrivée au bout de mon expérience, j’ai encore quelques points à éclaircir. Je ne suis pas encore continente tout au long du cycle, mais presque.
Pour vous décrire rapidement ce qu’il se passe lorsqu’on devient continente, les règles s’écoulent uniquement lorsqu’on va aux toilettes et non plus en continue sans aucun contrôle. Il ne s’agit en aucun cas d’un « contrôle mental » comme j’ai déjà pu le lire. C’est un phénomène naturel que nous avons malheureusement perdu.
C’est apparu chez moi au bout de quelques mois de pratique du BD (bain dérivatif) et disparu lors de mes pauses, à mon grand désarroi. Puis, lorsque j’ai commencé les jus & l’alimentation vivante il y a deux ans – à cette époque je ne pratiquais plus le bain dérivatif – le phénomène est réapparu pour mon plus grand bonheur.
Bien que le BD ait fait totalement disparaitre les douleurs du syndrome intermenstruel, les symptômes du syndrome prémenstruel étaient toujours présents bien que moins intenses. Les douleurs avaient disparus mais pas les migraines. Quant à mon état psychique, je ne fondais plus en larme la veille du grand jour, mais je restais très fragile palliant mes déficiences à coup de chocolat. Les fringales sont terribles à ce moment du cycle. Les envies de gluten, de chocolat, de produits laitiers sont incontrôlables. C’est toujours durant cette période que je fais mes pires craquages, et que je dépenses deux fois plus d’argent faisant exploser mon budget alimentaire mensuel.
D’un point de vue physiologique, que se passe-t-il ?
Les règles sont un relâchage massif de toxines. Des matériaux acides sont remis en circulation dans le corps quelques jours avant d’être évacués. Un produit en circulation dans le corps, créé son propre besoin. Les envies de gluten, produits laitiers et autres poisons révèlent donc la présence de ces mêmes produits dans le corps, s’apprêtant à être évacués. Quant au chocolat, je pense davantage à un stimulant pour pallier l’épuisement qu’engendre tout ce remue-ménage d’autant plus si les émonctoires ne fonctionnant pas correctement.
Jusqu’à maintenant je me permettais des craquages pendant cette période, parce que je n’arrivas pas à faire autrement. Les fringales étaient incontrôlables en plus d’un état émotionnel fragile, je ne voulais pas me frustrer. Seulement, en comprenant ce qu’il se passe dans mon corps, j’ai réalisé que je me nettoyais pour me ré-intoxiquer aussitôt.
C’est un cercle sans fin.
Lorsque j’ai fait la cure du jus au printemps 2015, pour la première fois de ma vie, je n’ai au aucun syndrome prémenstruel au point que mes règles m’ont prise par surprise. Elles ont été très courtes, sans maux de tête, sans douleurs. Seulement une légère baisse de moral. Suite à cela, j’envisageais de faire un mini jeune au jus quelques jours avant mes prochaines règles pour voir si le phénomène se reproduirait mais les fringales sont si terribles que j’ai abandonné cette idée.
A la place, je me suis gavée de fruits, et surtout de pastèques. Plus de dix kilos en trois jours. Ce n’est pas la première fois que je vais naturellement vers ce fruit quelques jours avant mes règles. J’ai comme l’impression que la pastèque accentue le phénomène de continence. Je l’ai remarqué à plusieurs reprises, ce qui serait logique puisque la pastèque agit sur les glandes surrénales qui elles même sont en lien direct avec les règles.
Je ne vous cache pas qu’il m’a été difficile de ne pas céder aux poisons, surtout au chocolat. Mais j’y suis arrivée grâce aux fruits mais aussi au bain dérivatif que j’ai repris. Le résultat en valait la peine : aucune douleur, aucune migraine, une fragilité émotionnelle relative gérable, des règles courtes et peu abondantes qui se sont déclenchées rapidement (habituellement, elles trainent en longueur les premiers jours), 100% continente les deux premiers jours ne nécessitant aucune protection à part un petit protège-slip en coton pour ne pas tâcher la culotte. Quelques écoulements incontrôlables le troisième jour, et quasiment plus rien le quatrième jour. Terminé !
Auparavant, elles duraient entre 5 et 7 jours. Un pur bonheur. C’est très agréable de sentir que le corps se nettoie en rejetant ses toxines sans en sentir les désagréments. Les règles sont un phénomène précieux pour la femme. Sur ce thème je vous renvois à un ouvrage que j’ai apprécié : La femme lunaire : les forces du cycle féminin, de Miranda Gray. Également disponible en pdf gratuit par ici.
Ce n’est pas dans la nature de la femme d’avoir des règles douloureuses, abondantes et d’être incontinente. J’espère que ce témoignage donnera espoir à toutes les femmes qui en souffrent. Bien évidemment, cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il ne suffit pas de se gaver de fruits et de pastèques la veille des règles comme je l’ai décrit. C’est un nettoyage qui peut prendre plusieurs mois voire plusieurs années. Pour celles qui ne sont pas encore à l’aise avec l’alimentation vivante, je recommande la pratique du bain dérivatif qui aide grandement pour tous les troubles féminins dont le syndrome prémenstruel et qui vous mènera plus facilement vers un changement alimentaire.
Pour aller encore plus loin, je te conseiller le second ouvrage de Miranda Gray : La femme optimale qui explique comment s'épanouir en écoutant chacune des phases de notre cycle.
C'est absolument passionnant !
Des nouvelles de la colocation :
Depuis que je lâche prise, j’ai l’impression que les choses se sont améliorées. Mon coloc semble moins se disperser dans ses recherches et son moral est stable. Il revient de loin, de très loin. Il lui faudra encore du temps pour trouver un équilibre dans sa vie.
Plus les semaines passent et plus je me rends compte que ce n’est pas mon rôle de l’aider. L’accompagner dans les petites choses du quotidien, l’encourager mais rien de plus. Ce qui est déjà pas mal. Il passe la phase que j’ai traversée à son âge, celle du détachement familial, de la découverte qu’un autre monde est possible, une autre manière de penser. C’est perturbant, il passe des nuits blanches à cogiter sur toutes les informations qu’il ingurgite à longueur de journée jusqu’au jour où il arrivera à faire le tri pour ne garder que l’essentiel. J’ai tendance à oublier qu’il est plus jeune que moi et qu’il commence à peine à entrevoir ce dans quoi je baigne depuis longtemps et dans lequel j’ai fait un énorme tri.
De mon coté, ce que je vis est complètement l’inverse de ce à quoi j’aspire. Plus j’avance plus je me rends compte de l’absurdité de cette situation. J’arrive malgré tout à rester calme et à observer ce que la vie m’offre. Je ne peux m’empêcher de penser que tout est juste, qu’il ne peut en être autrement. Cette courte étape – je ne compte pas m’éterniser – est là pour mon évolution. La leçon que j’en tire actuellement c’est qu’il est temps de me délester de mes vieux schémas du passé. De m’ouvrir à quelque chose d’entièrement nouveau, des choses que je n’ai encore jamais envisagées comme réalisables dans ma vie. D’oser l’impossible et le réaliser.
Je vous dis à bientôt et vous remercie pour vos retours positifs, vos encouragements et votre confiance. Je suis touchée par les mails que je reçois, c’est ce qui me donne en partie la force de poursuivre ce site.
Merci pour votre article, je suis en plein dedans… Cela fait 15 ans que je cherche des solutions… J ai eu la chance de souffler pendant mes 2 grossesses et allaitement long mais c est reparti… Je vais intensifier ma pratique des jus et chercher des infos sur les bains dérivatifs… Merci encore. C est précieux de trouver ce type de témoignage.
Bonjour Tassi,
Vous pouvez jeter un coup d’oeil à mon article sur les bains dérivatifs : https://www.philosophine.fr/bain-derivatif-effets-indesirables/
Bonjour,
Je viens de te découvrir 🙂 et moi aussi j’ai toujours +ou- eu de fortes douleurs jusqu’à tomber dans les pommes et vomir (aucune carence en fer, on me demande ça chaque fois ça m’agace).
Par contre jamais de maux de tête et pas trop de sautes d’humeur, juste un peu plus émotive et envie de manger mais avec les années j’ai réussi à contrôler mes fringales. Dernièrement (j’ai 35 ans donc 23 ans de douleurs!)), l’acupuncture m’a soulagée à 90%!!! J’avais déjà essayé et ça n’avait pas été autant efficace, en 4 séances seulement puis des séances d’entretien de temps en temps.
Moi aussi j’ai pu remarquer que l’alimentation jouait un grand rôle dans les douleurs et SPM, je me sentais beaucoup mieux après des semaines d’alimentation vivante et/ou mono-diète, mais pas toujours facile à suivre avec une vie sociale ou les vacances.
Les bains dérivatifs, j’ai essayé mais je trouve ça contraignant et ça prend du temps!! Je suis tentée de réessayer après avoir lu ton article…
Le côté positif de ces horribles douleurs (qui de plus sont difficiles à comprendre par l’entourage et les collègues!), c’est que ça m’a amenée à me renseigner sur plein de sujets qui me passionnent autour de la naturopathie et méthodes naturelles en général.
Courage les filles et merci pour tes articles Philosophine 😉
Merci à toi Laure pour ton témoignage ! Très encourageant ! 🙂
Laure,
Tu devrais vérifier si tu ne fais pas d’endométriose. Les douleurs aiguës pendant les règles Sont les symptômes. À long terme cela provoque la stérilité.
La solution est la celioscopie (opération de nettoyage de l’appareil génital). Les bains dérivatifs, une alimentation hypotoxique peuvent empêcher son développement
je me reconnais à 200 %! SPM et syndrome intermenstruel, état dépressif, larmes, migraines… 2 voire 3 semaiens par mois! Donc je cours voir ce qu’est ce bain dérivatif!
merci
C’est pénible à vivre ce syndrome, le bain dérivatif m’a été d’une grande aide, je ne peux que le recommander !
Bonne continuation 😀